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Avatar de Brinet

A part écrire des inepties, qui vont faire peur, mais qui n’apportent rien pour solutionner le problème, je ne vois pas du tout où serait

l’intérêt que je m’inscrive, ou prouvez moi le contraire ! Surtout que Jean Decier enfonce le clou avec un commentaire complètement à côté de la plaque. Les faits sont là, on ne les trouve pas normaux, mais pouvez vous nous trouver une solution miracle pour y échapper ? Oui il faut subir, mais en remontant dans un temps lointain il y a eu des périodes de sécheresse, des cataclysmes, des hivers sibériens même dans des contrées tempérées ! Tous ces commentaires sur le temps météorologique, ne vont rien changer au temps climatique, et à moins de revenir à une façon de vivre préhistorique ( et encore ce n’est pas sûr que ce soit la solution) qui osera changer quelque chose ? Dans les campagnes et les petites villes, pas de soucis de climat ! C’est plutôt dans les grandes villes qu’il y a du souci à se faire mais la surpopulation ne changera pas pour autant !

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Avatar de Paul Tian

Bonjour. Merci d’avoir pris le temps de réagir à mon article. Je comprends votre lassitude face aux discours sur le climat, surtout quand ils semblent uniquement alarmistes. Mais permettez-moi de répondre à plusieurs points importants de votre message.

1. "Des inepties qui font peur mais n’apportent rien pour solutionner le problème"

Je ne crois pas que le simple fait d’informer ou de sensibiliser soit inutile. Oui, la peur n’est pas une fin en soi — mais refuser de regarder les faits parce qu’ils dérangent n’est pas une solution non plus. Mon article visait à rappeler que les événements extrêmes que nous vivons aujourd’hui ne sont pas “normaux”, même s’il y a eu des sécheresses ou des hivers rudes dans le passé. Ce qui change aujourd’hui, c’est la fréquence et l’intensité de ces événements, appuyées par un consensus scientifique mondial.

2. "Les faits sont là, on ne les trouve pas normaux… mais avez-vous une solution miracle ?"

Non, il n’y a pas de solution miracle. Et je n’en ai jamais promis. Mais entre « solution miracle » et « on ne peut rien faire », il y a une infinité de possibles. Agir pour le climat, ce n’est pas tout changer du jour au lendemain, c’est faire des choix collectifs sur notre modèle énergétique, nos transports, notre agriculture, nos villes. Et cela commence par reconnaître le problème. Vous ne réparez pas une fuite d’eau en disant qu’il a déjà plu l’an dernier.

3." Il y a toujours eu des sécheresses, des hivers rigoureux, etc..."

C’est vrai. Mais ce que disent aujourd’hui les climatologues, c’est que le climat est en train de changer à une vitesse inédite. Le passé ne suffit plus à expliquer ce que nous vivons. C’est la tendance globale et l’accélération qui doivent nous alerter, pas un souvenir d’hiver rude ou d’été sec.

4. "Dans les campagnes, pas de souci de climat"

Ce n’est pas exact. Le monde agricole est en première ligne : sécheresses, baisse des rendements, stress hydrique, canicules sur les élevages. En réalité, les campagnes subissent déjà les effets du dérèglement. La ville concentre certains problèmes (îlots de chaleur, pollution), mais le rural est loin d’être épargné.

5. "Qui osera changer quelque chose ?"

C’est une question centrale. Il y a en effet une forme d’inertie politique et sociale. Mais le changement n’est pas une affaire de héros solitaires. C’est une dynamique collective. Dire « personne ne changera rien » revient à empêcher ceux qui veulent faire autrement de le faire. Et c’est précisément pour cela que j’écris : pour aider à faire bouger les lignes, même modestement.

...

Mon objectif n’est pas de faire peur pour le plaisir ni de vendre une illusion de solution magique. C’est de nommer les faits, rappeler les enjeux et nourrir un débat constructif, sans déni ni résignation.

Le refus de voir n’a jamais protégé personne.

Bien à vous

Paul Tian

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Avatar de Jean Decier

les français sont devenus des assistés....................c'est triste ,cela n'augure rien de bon pour la suite

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