Quand France 3 s'intéresse aux "Petites Mains en Vallée de Barousse" de Gérard Quintana
Toutes et tous devant vos écrans de la chaîne régionale ce mardi soir et mercredi midi. En attendant, Gérard répond à mes questions avant l'avant-première de jeudi au cinéma Le Régent de Saint-Gaudens
Dans mon précédent article sur le documentaire "Les Petites Mains en Vallée de Barousse" de mon ami Gérard Quintana, j'avais mentionné qu'une équipe de France 3 Occitanie s'était rendue en Barousse pour le filmer.
Ce reportage sera diffusé sur la chaîne lors du JT de ce mardi soir à 19h et de mercredi à 12h.
J’en profite pour vous rappeler également que l'avant-première du documentaire aura lieu jeudi au cinéma Le Régent de Saint-Gaudens à 20h30, en présence des participants au projet.
La soirée se poursuivra par une discussion avec Gérard et une dégustation de produits locaux.
Ce projet, né d'une simple envie de filmer le territoire, s'est rapidement transformé en une mission de montrer le côté humain de la Barousse. Gérard a su convaincre ses interlocuteurs pour donner vie à son documentaire.
Gérard répond à mes questions
Jeudi, c'est la grande première avec la projection de ton documentaire “Les Petites mains en vallée de Barousse” au cinéma Le Régent de Saint-Gaudens. J'imagine que tu as un peu le stress avant cette séance ?
Gérard : Ce documentaire n'est pas seulement le mien, mais aussi celui de toute une vallée, ainsi que des vallées voisines. Trois communautés de communes se sont unies à nous pour faire de ce projet une réalité et un moment convivial. Nous les en remercions.
Nous espérons que, pendant ces quelques heures, le public pourra s'évader et oublier un instant l'actualité.
Et pour nous, ce sera un bon stress, celui de partager ce travail collectif.
Une sacrée aventure quand même ce film depuis le moment où l'idée t'est passée par la tête jusqu'à sa réalisation et l'engouement qu'il suscite. Tu t'attendais à une telle aventure quand tu as commencé ?
Gérard : Oui, c'est une véritable aventure, et ce film n'aurait jamais vu le jour sans l'implication de toutes les personnes qui ont cru en ce projet : la pianiste Virginie Boss, mon épouse Josiane, Béatrice Bordonada, correspondante à la Dépêche du Midi et de toi Paul.
Chaque étape a été un défi, mais aussi une source d'apprentissage et de partage. C'est un voyage collectif, et je suis très heureux que nous puissions enfin le partager avec le public !
Peux-tu faire le point sur les réservations en cours pour la séance de jeudi et nous expliquer comment elle va se dérouler ?
Gérard : Oui, bien sûr ! Hier soir, nous avions plus de 430 réservations, ce qui est vraiment extraordinaire. Les places se remplissent rapidement, et nous sommes très heureux de l'engouement autour de ce documentaire.
Petite précision utile : ils pourront également prendre leurs tickets sur place… s'il reste des places.
Ce soir France 3 diffuse le reportage réalisé dernièrement sur ton documentaire. Le début de la célébrité ?
Gérard : C'est une belle occasion d'expliquer la naissance de ce documentaire et de comprendre comment tout a commencé. J'espère que le public appréciera ce regard sur les origines de cette aventure.
Ce documentaire est aussi la somme d'une multitude de collaborations bénévoles. Tu peux nous en dire un mot ?
Gérard : Absolument, ce documentaire est avant tout le fruit d'une multitude de collaborations bénévoles, et sans elles, ce projet n'aurait pas pu voir le jour. Des personnes de différents horizons, que ce soit des techniciens, des témoins, des passionnés ou des membres des trois Communautés de Communes, ont offert de leur temps, de leur expertise et de leur énergie pour contribuer à cette aventure.
Chacun a apporté sa touche personnelle, et c'est cette richesse de talents et de générosité qui a permis de faire naître ce film.
C'est un véritable travail collectif, et je suis profondément reconnaissant envers tous ceux qui ont participé, parfois dans l'ombre, mais toujours avec enthousiasme et engagement.
Et après Saint-Gaudens que va devenir ton film ?
Gérard : Le futur du film dépendra de sa réussite, bien sûr, mais aussi des opportunités qui se présenteront. Si le public répond présent, nous envisagerons de le diffuser dans d'autres lieux, et pourquoi pas d'explorer de nouvelles collaborations.
J'espère que d'autres personnes se joindront à nous pour de nouvelles aventures, car ce projet et beaucoup de travail ont démontré à quel point l'esprit collectif avec ses différences peut donner naissance à des initiatives formidables.
J'imagine que tu as des projets qui mûrissent dans ta tête actuellement. Un retour vers la nature, peut-être ?
Gérard : Effectivement, il y a des projets qui mûrissent, et un retour vers la nature pourrait bien en faire partie. Il y a 10 ans, suite à mon grave accident de travail, sans mon médecin qui m'a incité à prendre le temps d'observer la nature, ce documentaire n'aurait jamais vu le jour.
C'est cette pause, cette invitation à ralentir et à regarder autour de soi, qui m'a permis de tisser les liens et de prendre le temps nécessaire pour mener à bien notre projet.
Nous ne sommes que de petites mains, avec nos blessures et nos histoires, mais ce sont ces expériences partagées qui ont créé ce film.
Merci Gérard et bon vent aux "Petites Mains"…
{Gérard en plein tournage au cœur de la nature, avec sa fidèle 4L à ses côtés}
(Le reportage de France 3 Occitanie sur le documentaire de Gérard Quintana “Les Petites Mains en Vallée de Barousse est diffusé ce mardi 19 novembre à 19h et demain mercredi à 12h)