Le retour du poison : la France sacrifie ses abeilles
Les abeilles meurent, les insectes disparaissent, et la France choisit de réintroduire le poison. Dans ce ballet funeste, c’est toute la chaîne du vivant qui vacille.
Il est interdit. Totalement, formellement interdit. Et pourtant, le "tueur d’abeilles" revient en grâce. L’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes, banni en France depuis 2018, fait son grand retour sous couvert de la loi Duplomb, adoptée en juillet 2025. Un retour en arrière tragique, une trahison envers notre avenir.
Ce poison, responsable de l’extermination massive des abeilles et autres insectes pollinisateurs, devrait rester confiné aux livres d’histoire des erreurs environnementales. Les scientifiques sont formels : sans pollinisateurs, c’est toute la chaîne du vivant qui s’effondre. Imaginez : 250 millions d’insectes par habitant, une armée invisible, indispensable à la pollinisation de nos cultures, à la santé de nos écosystèmes, à notre propre survie.
Et voilà que nous réintroduisons ce poison dans un équilibre déjà précaire. Les belles paroles officielles — "respect des consignes", "pas d’application près des écoles" — ne valent rien face au vent, ce maître insouciant, qui emportera la molécule là où bon lui semble.
Il n’y aura ni barrières, ni protections. Ce pesticide ne tue pas que les insectes : il menace notre santé, celle de nos voisins, de nos enfants.
Alors pourquoi ce retour ? Sous la pression du lobby agricole, soutenu par des multinationales sans scrupules, le gouvernement cède. Les producteurs de betteraves et de noisettes dénoncent une concurrence déloyale avec les pays voisins, où l’acétamipride reste autorisé. Mais à quel prix ? Celui de notre biodiversité ? De notre santé publique ?
Une pétition citoyenne a rassemblé plus de 1,8 million de signatures. Des recours constitutionnels ont été déposés. La société civile se mobilise. Et pourtant, la Macronie reste sourde aux cris de la nature.
Pour qui travaille donc ce gouvernement ? Pour les puissants ? Pour les grandes firmes chimiques qui engrangent des profits colossaux au détriment de la planète et de ses habitants ? L’humain, lui, peut crever, semble-t-on nous dire, tant que l’agro-business prospère.
Cette politique est un crime contre l’avenir. Une capitulation honteuse devant l’argent, au mépris de la santé publique et de la biodiversité.
Alors oui, le temps presse. Le désastre écologique est à nos portes. Et nous persistons à arroser nos champs de poison ? Assez d’hypocrisie, assez de renoncements ! Nous devons dire non à cette réautorisation dévastatrice. Défendre nos abeilles, nos enfants, notre avenir.
Car sans eux, il n’y aura plus de nous. Et qu’on ne vienne pas nous dire que nous n’étions pas prévenus.
La consommation de produits obtenus à l’étranger à l’aide d’acetamipride ne choquait personne, bizarrement. C’est uniquement en interdisant une telle consommation qu’on aurait pu défendre nos agriculteurs, notre santé, et les insectes du monde entier.
Quel que soit le gouvernement ,il y a toujours des gens qui marchent sur la tête ,pour ne pas dire complètement fou , avec un cerveau de détraqué .