Vacanciers hors saison : ces grands oubliés du tourisme
Moins de touristes, plus de sérénité… mais aussi des rideaux baissés. Le tourisme hors saison reste à inventer.
Partir hors saison a de nombreux avantages : la douceur des températures, l’absence de cohue, les prix plus accessibles… Juin et septembre sont devenus les mois privilégiés des retraités, des étudiants, des parents sans enfant, des télétravailleurs ou encore des touristes étrangers.
Tous contribuent à l’économie locale, mais se heurtent à un paradoxe : malgré leur présence, l’offre touristique s’évapore dès que la haute saison s’achève.
Restaurants fermés en semaine, activités à l’arrêt, horaires de bus réduits à peau de chagrin… On parle souvent de tourisme "hors des sentiers battus", mais hors saison, on frôle parfois le hors-service.
Et ce n’est pas seulement une question de confort : c’est une occasion manquée pour les territoires de valoriser autrement leurs atouts.
Certaines collectivités commencent à l’intégrer : maintenir une offre minimale toute l’année, encourager les commerçants à élargir leurs périodes d’ouverture, proposer des événements culturels ou sportifs ciblés… Autant de leviers simples mais puissants.
L’enjeu n’est pas de recréer l’agitation estivale à l’identique. Il s’agit plutôt d’imaginer une autre manière de faire vivre les destinations, plus douce, plus authentique, plus continue.
Et si on arrêtait de tout miser sur deux mois, pour mieux vivre le tourisme… toute l’année ?
Un tourisme 4 saisons une illusion des années 80 .. une civilisation des loisirs oubliée.. ? Un tourisme à inventer sur une nouvelle réalité.