Réseaux sociaux, jeux en ligne : l’OMS dénonce des risques accrus pour la santé mentale des adolescents
Il est urgent de mener une action pour lutter contre ces comportements à risque.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de lancer une alerte particulièrement inquiétante : l'usage problématique des réseaux sociaux et l'addiction aux jeux en ligne sont en nette augmentation chez les jeunes Européens.
Dans un communiqué publié le 25 septembre, Hans Kluge, directeur de l'OMS pour l'Europe, a souligné l'urgence d'une action immédiate pour lutter contre ces comportements à risque, en particulier chez les adolescents.
Une hausse inquiétante de l'utilisation problématique des réseaux sociaux
Les données, issues d'une vaste enquête menée en 2022 auprès de 280 000 jeunes de 11, 13 et 15 ans, provenant de 44 pays d'Europe, d'Asie centrale et du Canada, révèlent que 11 % des adolescents montrent des signes d'utilisation problématique des réseaux sociaux. Ce chiffre marque une nette progression par rapport à 2018, où ils n'étaient que 7 %.
Les adolescentes semblent être les plus touchées, avec 13 % d’entre elles concernées, contre 9 % chez les garçons.
L'OMS définit cette “utilisation problématique” par des symptômes similaires à ceux de l'addiction : incapacité à contrôler le temps passé sur les plateformes, sentiment de manque en l’absence d’utilisation, abandon d'autres activités au profit des réseaux sociaux, et des impacts négatifs sur la vie quotidienne.
Cette tendance est particulièrement forte en Roumanie, où 28 % des filles de 13 et 15 ans en sont victimes, tandis que les adolescents néerlandais semblent les plus protégés, avec seulement 3 % d’entre eux concernés.
Les risques accrus de l’addiction au jeu en ligne
Parallèlement, l'OMS s'inquiète de l'addiction croissante aux jeux en ligne. Un tiers des adolescents jouent quotidiennement et 22 % passent au moins quatre heures par jour à cette activité. Parmi eux, 12 % développent un comportement problématique, avec une nette prédominance chez les garçons (16 % contre 7 % chez les filles).
Natasha Azzopardi-Muscat, responsable à l’OMS/Europe, insiste sur l'importance de protéger les jeunes face à ces nouvelles menaces.
“Il est essentiel que nous prenions des mesures pour protéger les jeunes afin qu'ils puissent naviguer en toute sécurité dans le paysage numérique”, a-t-elle déclaré, tout en appelant à un encadrement accru afin que les adolescents puissent faire des choix éclairés concernant leur temps passé en ligne.
Des avantages à ne pas négliger
Si les dangers liés à une “surutilisation” des réseaux sociaux et des jeux en ligne sont réels, l’OMS reconnaît toutefois que ces plateformes peuvent aussi avoir des avantages lorsqu’elles sont utilisées de manière responsable. Elles permettent notamment aux jeunes de créer des liens autour de centres d’intérêts communs, favorisant ainsi un sentiment de communauté.
Toutefois, face à la montée de ces comportements à risque, l’appel à la vigilance est lancé. Il est capital que les parents, éducateurs, et autorités accompagnent les adolescents dans une utilisation équilibrée des nouvelles technologies, afin de minimiser les conséquences sur leur santé mentale et sociale.
Communiqué de presse : Les adolescents, les écrans et la santé mentale
c'est toujours quand le mal arrive a son comble , que l'on commence a se réveiller !
mais comment voulez -vous faire maintenant , après avoir élever des enfants, avec des portables dès leur naissance !
les réseaux sociaux ,sont tous plus idiots les uns que les autres !
les gamins sont obnubilé par le virtuel , qui leurs font perdre l'équilibre mental !