À seulement quatre mois de l'événement, les Jeux Olympiques de Paris semblent ne pas susciter l'engouement chez les Français. Selon un récent sondage Viavoice pour Ouest France, Radio France, France Télévisions et France Médias Monde, dévoilé lors des Assises du journalisme de Tours, seuls 37 % des Français attendent les Jeux olympiques “avec beaucoup” ou “un peu d'impatience”. Les Jeux paralympiques suscitent quant à eux l'impatience de seulement 30 % des sondés.
Ce désintérêt généralisé envers cet événement sportif majeur, censé rassembler les foules et susciter l'enthousiasme national, soulève des interrogations sur les raisons profondes de cette attitude mitigée.
Parmi les facteurs qui pourraient expliquer ce désintérêt, le pouvoir d'achat en berne des Français occupe une place prépondérante. De nombreux ménages font face à des difficultés financières, avec des salaires stagnants et des prix en constante augmentation. Dans ce contexte, les préoccupations quotidiennes liées au budget familial prennent le pas sur l'enthousiasme pour un événement sportif.
Par ailleurs, l'angoisse de l'avenir pèse lourdement sur l'esprit des citoyens français. Les incertitudes économiques, les transformations du marché du travail et les préoccupations environnementales créent un climat d'inquiétude et de prudence.
Dans de telles circonstances, l'attention du public se tourne naturellement vers des enjeux plus immédiats et concrets, reléguant ainsi les Jeux Olympiques au second plan.
Face à ce constat, les organisateurs des Jeux Olympiques de Paris sont confrontés à un défi de taille pour mobiliser l'intérêt du public. La réussite de l'événement dépendra en grande partie de leur capacité à susciter un engouement authentique au-delà des préoccupations économiques et de l'angoisse de l'avenir.
Reste à savoir comment les organisateurs vont relever le défi pour revitaliser l'intérêt pour cet événement emblématique ?
Les Jeux olympiques de Paris “devraient coûter” entre trois et cinq milliards d’euros d’argent public, a indiqué Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, ce mardi, sur “France Inter”.
(Photo de Luca Dugaro sur Unsplash)
Vu l'ambiance qui règne en France , et l'inquiétude , comment mettre la priorité pour les jeux olympiques, nous ne sommes plus a la belles époques !