Maman, mon phare

Plaisir et attente, souffrance et épuisement, émerveillement et veille constante – notre relation, Maman, était un ballet d’émotions intenses. J’ai nourri mon cœur de tes sourires éblouissants et de tes tendres étreintes qui apaisaient mes chagrins. Tu m’as choyée, embrassée avec douceur, et raconté mille histoires qui m’enchantaient.

Lorsque je me perdais dans nos incompréhensions, tu étais toujours là pour me relever et me raisonner avec amour. Ta peur était le reflet de ton immense affection, et ta fierté, ma plus belle récompense. Même quand tu ne comprenais pas tout, tu restais prête à me consoler, à m’aider, à rire malgré tout.

Nos adieux étaient empreints d’une tristesse déchirante, mais nos retrouvailles en étaient d’autant plus belles.

Toi seule savais apaiser mes tourments.

Puis, la vie t’a offert le merveilleux cadeau d’un petit-enfant, une nouvelle raison de se retrouver et de savourer les joies simples ensemble. À travers ce lien, j’ai essayé de transmettre l’héritage d’amour et de résilience que tu m’as légué.

Depuis tant d’années, ton absence pèse comme un voile de chagrin sur mes jours et mes nuits. J’aimerais tant revoir, au hasard de mes voyages, ton visage familier dans la foule, entendre ta voix rassurante…

Même si tu n’es plus physiquement présente, ton esprit vit en moi. Je continue d’apprendre de toi, de vieillir grâce à toi, de t’aimer toujours. Merci, Maman, pour cet amour inconditionnel, pour chaque instant gravé dans mon cœur.

Même dans l’obscurité de ton absence, tu es toujours là !