"Les Petites Mains de la Barousse" : quand le cinéma raconte des histoires humaines
Le documentaire de Gérard Quintana sera projeté en avant-première au cinéma "Le Régent" de Saint-Gaudens, le 21 novembre prochain. A noter sur vos agendas...
Nous sommes nombreux à critiquer les réseaux sociaux, et je ne fais pas exception. Derrière l’écran de nos ordinateurs, tablettes ou smartphones, il est si facile de lancer des anathèmes à tout-va. Les dialogues entre “amis facebookiens” se font rares, souvent remplacés par des joutes acerbes où l’on cherche plus à blesser qu’à comprendre.
Dire simplement : “Je ne suis pas d’accord avec toi” devient un défi.
Pourtant, les réseaux sociaux peuvent aussi être le terreau de rencontres authentiques et d’amitiés qui transcendent le virtuel. J’en ai fait l’expérience à plusieurs reprises ces dernières années.
Aujourd’hui, je pense particulièrement à Gérard, un ami dont le travail sera bientôt sous les feux des projecteurs avec son film poignant, Les petites mains de la Barousse.
Ce documentaire sera projeté en avant-première au cinéma Le Régent de Saint-Gaudens le 21 novembre prochain… une date à ne pas manquer !
Bien que Gérard ait eu la gentillesse de me citer dans le générique, mon rôle a été modeste : j’ai surtout apporté mon soutien moral et quelques petits conseils pour encourager ce projet audacieux.
Ce documentaire porte avant tout sa sensibilité et son talent à capturer l’émotion à travers des images subtiles et saisissantes.
Gérard revient de loin. Sa vie a été bouleversée ces dernières années. Sans sa force morale et le soutien indéfectible de sa famille, il aurait pu sombrer. Mais il a trouvé dans la photographie et le cinéma un moyen de rebondir, sublimant ses épreuves en beauté visuelle. Avec patience et passion, il a su transformer sa caméra en un pinceau délicat, rendant hommage à la nature et à ces “petites mains de la Barousse” qui luttent chaque jour face à une société parfois déshumanisante.
À travers ce documentaire, nous partageons le quotidien de familles ancrées dans leur territoire, qui refusent de céder malgré les difficultés. Ces “petites mains” incarnent une beauté humaine profonde qui nous pousse à croire en l’avenir.
Un espoir fragile, peut-être, mais qui résiste.
Merci, Gérard, pour ces images bouleversantes, à la pianiste Virginie Bos pour sa musique qui enveloppe chaque scène d’émotion pure, et à la correspondante de “La Dépêche”, Béatrice Bordonada, qui a permis de nombreuses rencontres pour la réalisation de ce documentaire.
Je vous invite chaleureusement à le découvrir lors de l’avant-première au Régent et vous souhaite une séance riche en émotions, portée par un réalisateur profondément humain qui raconte des histoires humaines sur un territoire encore à échelle humaine.
Paul Tian
(Photos © Gérard Quintana)