L’art de voyager loin... sans quitter le pays de Luchon
Quand se remettre à l’anglais semblait une bonne idée... jusqu’à l’arrivée du dictionnaire du patois luchonnais dans ma boîte aux lettres.
C'est bientôt l'époque des “bonnes résolutions”, ce moment où, à la veille du réveillon, nous faisons des promesses héroïques... avant de les oublier dès le 2 janvier, au plus tard.
Mais bon, les traditions, c’est sacré, et il faut bien alimenter ce rituel collectif un brin hypocrite.
Alors pour 2025, j’avais une idée brillante : me remettre sérieusement à l’anglais. Après tout, ça commence à se voir, en voyage, que mon dernier cours remonte à l’époque où Let it Be était encore dans les charts.
Mais voilà que, lundi, tout a pris une autre tournure.
Dans ma boîte aux lettres trônait fièrement Le Dictionnaire éclairé du patois de la vallée de Luchon, de l’ami Claude Haffner. Une petite merveille pleine de mots savoureux, de tournures bien senties et de charme... luchonnais.
Et là, une révélation : pourquoi lutter pour aligner trois phrases en anglais quand je pourrais briller avec du luchonnais l’année prochaine, lors de mes séjours en pays de Luchon ?
Imaginez-moi, dans une conversation passionnée avec des amis locaux, lâchant un “Bünjūr !” (et non Adishatz) bien placé ou expliquant doctement les subtilités du mot “parélh”.
Le rêve, non ?
Bon, soyons honnêtes, comme toute bonne résolution, il y a 90 % de chances que ce projet tombe à l’eau avant février. Mais on ne sait jamais, hein ?
En attendant, si vous aussi voulez briller en société avec un mot de patois bien senti, foncez : le dictionnaire est en souscription jusqu’au 15 décembre.
Après, il faudra pleurer en français... ou en anglais... ou le payer un peu plus cher !
(Photo créée avec l’IA)
Si je ne m’abuse vous n’aviez pas fait justement un article à son sujet ? Quoiqu’il en soit va falloir que je le prenne !