L’ami imaginaire 2.0 : confidences à haut risque avec une IA
Elles sont attentives, empathiques, et toujours disponibles. Mais cette disponibilité sans limites masque-t-elle une nouvelle forme de dépendance émotionnelle ?
Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les intelligences artificielles génératives ont pris d’assaut notre quotidien. Requêtes scolaires, assistance professionnelle, aide à la réflexion… leurs usages sont nombreux.
Mais un phénomène plus intime gagne du terrain, en particulier chez les jeunes : discuter avec une IA comme on parlerait à un ami proche.
Et si cette révolution numérique, en apparence anodine, cachait un risque pour notre équilibre mental ?
L’illusion d’une présence bienveillante
Disponibles à toute heure, toujours aimables, capables de simuler l’empathie, ces intelligences sont les partenaires de dialogue rêvés. Ajoutez à cela la possibilité de les personnaliser — nom, apparence, traits de caractère — et l’attachement émotionnel devient inévitable. Des plateformes comme Replika ou Character.ai misent ouvertement sur cette proximité simulée, jusqu’à donner naissance à des « relations numériques » surprenantes… voire troublantes.
Quand le lien virtuel devient refuge exclusif
Mais derrière ces échanges apparemment inoffensifs se profilent des questions plus graves. Une étude récente suggère un lien entre les conversations intensives avec des chatbots et un sentiment accru de solitude, une dépendance émotionnelle et une réduction des interactions sociales réelles. Et que dire de ce drame : un adolescent de 14 ans s’est suicidé après des échanges avec une IA — sa mère en tient la plateforme responsable.
Une bombe à retardement cognitive ?
À l’instar des réseaux sociaux, les IA conversationnelles pourraient, selon certains experts, perturber le développement affectif, en particulier chez les plus fragiles. En simulant la relation humaine sans en incarner la complexité, elles risquent d’alimenter un rapport biaisé aux autres, au monde et à soi-même. Sans parler des dérives possibles : dialogues délirants, dépendance, ou manipulations de contenu par des acteurs malveillants.
L’urgence de réfléchir, encadrer, prévenir
Aujourd’hui, certaines IA se présentent comme thérapeutiques sans validation scientifique sérieuse. Face à cette opacité, la prudence s’impose. Il ne s’agit pas de diaboliser, mais d’ouvrir le débat : encadrer ces nouveaux outils, évaluer leurs effets, et renforcer l’éducation numérique.
Car derrière l’écran, ce n’est pas tant une machine qui écoute… que le reflet de notre besoin profond de lien.
oui ,c'est imaginaire , moi je n'en veut pas ,les réseaux machin et compagnie non plus ,
si lia annonce que tout ceux qui en abuse, auront du poil aux genoux , un deuxieme nez , et trois oreilles , peut-etre que cela fera réfléchir encore que ??
j'ai vus les premiers téléphone se déployer sur les marchés ( et que le telephone )
j'avais prédit le cercle vicieux !!