Dans les paisibles matins andalous, je m'abandonne volontiers à un rituel tout simple qui éveille en moi un profond bonheur. Installé à la terrasse d'un petit café caché au cœur d'un quartier populaire, loin des attroupements touristiques qui menacent le charme authentique, je m'immerge dans l'atmosphère sereine des lieux préservés de l'emprise du "surtourisme".
C'est là, réchauffé par les premiers rayons du soleil, que je déguste mon “chocolate con churros”. Tremper ces churros légèrement friables dans un épais chocolat chaud, est, pour moi, un moment particulièrement exquis.
Tandis que l'atmosphère résonne des éclats de voix animées, je m'immerge dans l'ambiance, écoutant distraitement les conversations animées autour de moi. Le sujet de prédilection est (bien entendu) le football, reléguant au second plan les tourments politiques du Premier ministre Pedro Sanchez et les répercussions d'une enquête tumultueuse visant son épouse.
Dans ma bulle de tranquillité, ces considérations me semblent bien lointaines, comme si elles appartenaient à un autre univers.
C'est ainsi, enveloppé par la chaleur réconfortante de cette tradition ancestrale, que je savoure ce doux plaisir égoïste en m'enivrant chaque matin de “chocolate con churros”.
Cette tradition culinaire andalouse, dont les racines se perdent dans les méandres du XIXe siècle espagnol, incarne pour moi un précieux refuge, éloigné du tumulte du monde moderne.
Ce rituel matinal est pour moi une source de bonheur et de sérénité, une parenthèse enchantée dans le tumulte du monde moderne. C'est une façon pour moi de m'évader du quotidien, de me reconnecter avec la simplicité et l'authenticité d'une époque qui me paraît bien lointaine…
“Il n'est pas de bonheur sans chocolat”. (Miguel de Cervantes)
(Photo © Paul Tian)
Bonjour , quelle chance de pouvoir être en Andalousie, pas pour les churros et chocolat ,mais bien pour l'ambiance et le climat ! bonne continuation Monsieur Paul-Tian