Immigration : l'écran de fumée qui masque les vraies préoccupations des Français
Les Français s’inquiètent avant tout pour leur santé, mais les politiques et les médias persistent à faire de l’immigration un faux problème prioritaire.
Depuis des mois, la classe politique et de nombreux médias martèlent l'idée que l'immigration serait la première préoccupation des Français. À chaque débat et chaque déclaration, ce thème semble s'imposer comme une urgence nationale.
Pourtant, les faits racontent une tout autre histoire.
Un sondage Ipsos réalisé pour le Conseil économique, social et environnemental (Cese), publié mercredi, démontre clairement que l'immigration n'est qu'une obsession médiatique, bien loin des priorités des citoyens.
La santé, un enjeu crucial ignoré
En 2024, c'est la santé qui domine les préoccupations des Français. Selon cette enquête, 40 % des Français, et même 42 % dans les catégories les plus défavorisées, pointent la santé comme leur principal souci.
Cela soulève la question : pourquoi ce sujet est-il si peu traité dans les grands médias ou dans les discours politiques ?
Bien que le pouvoir d’achat reste une inquiétude majeure (34 %, en baisse de six points par rapport à l’an dernier), l'accès aux soins et les inégalités criantes en matière de santé occupent la première place dans l'esprit des citoyens.
Un silence assourdissant sur un sujet vital
Pourquoi cette focalisation sur l'immigration, alors que seulement 18 % des Français la classent parmi leurs trois préoccupations principales ? Ce chiffre est constant depuis 2023.
En réalité, l’immigration arrive en sixième position, à égalité avec des sujets tout aussi préoccupants comme l’instabilité géopolitique et le système des retraites.
Le scandale de l'accès aux soins
Un Français sur deux dénonce un accès aux soins de plus en plus difficile, avec des écarts encore plus marqués dans les petites agglomérations. Parmi les habitants des communes de moins de 20 000 personnes, ce chiffre grimpe à 59 %. Les inégalités de santé, notamment observées dans certaines régions d’Outre-mer ou dans des départements comme ceux des Hauts-de-France et du Grand Est, où l’espérance de vie à 60 ans est plus faible, sont des indicateurs alarmants d’un système à bout de souffle.
Stratégie de diversion ?
Cette focalisation sur l'immigration semble être une stratégie bien rodée pour détourner l’attention des véritables problèmes. En désignant les migrants comme des boucs émissaires, les gouvernements et une partie de la classe politique évitent d'aborder des questions autrement plus complexes et engageantes, telles que l’accès aux soins, les inégalités sociales ou la situation économique du pays.
Après deux années d’inflation record, malgré un léger recul des prix cette année, 13 % des Français déclarent ne plus pouvoir répondre à leurs besoins essentiels, tandis que 32 % parviennent tout juste à s'en sortir.
Ces chiffres dramatiques pour un pays comme la France devraient logiquement dominer les débats, non ?
Mais non, c’est l’immigration qui continue d’être mise en avant comme un sujet brûlant.
Une manipulation médiatique et politique ?
Il serait temps de cesser ce jeu dangereux qui consiste à manipuler l’opinion publique en lui faisant croire que l’immigration est la source de tous ses maux.
La réalité est que les politiques de santé publique, les inégalités criantes dans l’accès aux services essentiels et la précarité économique sont les véritables défis que notre pays doit relever.
En continuant de détourner l'attention vers des sujets sensationnels mais secondaires, nos politiques ne font que repousser l’inévitable : l’urgence d’un changement de cap.
La santé, l’accès équitable aux soins et la justice sociale doivent redevenir les priorités non seulement dans les débats publics mais aussi dans les actions concrètes.
Arrêtons de nous laisser distraire par ces polémiques artificielles. L’urgence aujourd’hui est d'agir sur les vrais problèmes qui touchent le quotidien des Françaises et des Français.
Chiche ?
ce n'est peut-etre pas un faux problème cette immigration ! mais je constate que ,cette semaine ,pour honorer un rendez -vous chez un dermatologue (qui nest pas du luxe ) j'ai parcouru deux cent cinquante kilomètre !!!