"Quelle abomination, ces réseaux sociaux !" Vous avez sûrement croisé cette réprobation maintes fois ces derniers temps, peut-être suite à la révélation que Facebook fêtait ses vingt années d'existence cette année...
Bien entendu, il est indéniable que bon nombre d'entre nous sommes tombés dans leurs filets depuis des années, et admettons-le, il serait parfois sage de leur accorder moins de notre précieux temps (moi le premier !).
Cependant, aujourd'hui, en découvrant le dernier film de Gérard Quintana, "Évapore tes nuits blanches", au sujet duquel j'ai esquissé quelques lignes en conclusion de la vidéo, je me suis surpris à considérer ces réseaux sociaux comme une création plutôt sympathique...
Car, vous voyez, depuis plusieurs semaines, Gérard et moi entretenons une communication presque quotidienne. On pourrait même dire que nous collaborons, imaginant la possibilité de conjuguer nos efforts sur divers sujets ou projets, malgré l'absence de rencontre physique. Une forme d'amitié a émergé au fil de nos échanges.
Comme le souligne Gérard : "Il est plutôt remarquable que, séparés par des kilomètres, quatre mains sur des claviers puissent jouer en harmonie avec des images et des mots, poursuivant un seul et même objectif sans rien espérer en retour... simplement partager une vie plus douce, à l'abri du tumulte et de la violence de notre société."
Ce matin, après une nuit blanche, j'ai découvert l'envoi du dernier film de Gérard sur mon iPad. J'ai éprouvé le besoin d'écrire quelques lignes (celles que vous pouvez lire à la fin du film), car ses images avaient eu pour effet de replacer ma "tête en ordre". Et c'est à ce moment-là que j'ai réalisé que nous progressions ensemble en une parfaite symbiose, chacun de notre côté.