Cette semaine, la France est frappée par un froid glacial qui a coûté la vie à deux personnes sans-abri. Deux tragédies humaines, avec des histoires de vie qui reflètent la cruelle réalité de la vie dans la rue.
Le premier décès, celui d'un homme de 69 ans, a eu lieu mardi matin, dans une cave à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Il s’était réfugié dans cet endroit, une cave aménagée sous une menuiserie, avec l’autorisation du propriétaire. C’est ce dernier qui l’a trouvé sans vie.
Le second décès concerne une femme sans abri, âgée de 60 ans, découverte par des passants dans une avenue de Carpentras, dans le Vaucluse, alors qu’elle se trouvait sous des couvertures sur le trottoir.
La sexagénaire était accompagnée par une association, soulignant la nécessité de renforcer davantage les dispositifs existants pour protéger les sans-abri par temps de grand froid.
Devant ces nouvelles misères de la pauvreté, Christophe Robert, délégué général de la Fondation abbé Pierre, a exprimé sa colère sur “France Info”. Il a demandé au gouvernement d’agir sans tarder, en proposant la mise en place de cellules d’urgence en lien étroit avec les préfets. L’objectif est de repérer tous les bâtiments inoccupés, de les réhabiliter et de les confier à des associations pour gérer des hébergements d’urgence. Une requête urgente, un appel à la mobilisation dans un pays qui se vante de ses principes de solidarité.
Mais cependant, en ce début d’année 2024, les médias semblent plus préoccupés par des frivolités telles que les querelles familiales de la famille Delon, le froid dit 'sibérien' à -3° ou même les meilleures galettes des Rois, plutôt que par les dizaines de vies perdues dans les rues.
Ce cruel paradoxe souligne, une fois de plus, la nécessité d’actions concrètes pour mettre fin à cette tragédie humaine récurrente et pas uniquement des promesses politiques qui ne seront jamais tenues !
Mais quelle est la valeur de la vie d'un sans-abri de nos jours ? Au mieux, un minuscule encadré dans un quotidien régional et peut-être trois secondes d'attention furtive lors d'un journal télévisé...
Franchement, il est évident que des informations bien plus cruciales occupent nos pensées, non ?
on préfère s'occuper des jeux olympique ,qui rapporte plus a l'état, qu'un pauvre qui meurt dans la rue,
ou prendre pitié de gens sur la route avec leurs voitures de luxe, qui patine sur la route enneigée !
maintenant le journalisme macronisme c'est ça !