Casse à l'ancienne : près de 300 000€ de butin
Un voleur discret qui a fait main basse sur le stand du célèbre joaillier français Mauboussin avant de quitter les lieux, moins d'une demi-heure après son intrusion au "Printemps Nation" de Paris.
Dans la nuit du 23 au 24 décembre, un mystérieux cambrioleur a offert au grand magasin Printemps Nation, dans le XXe arrondissement de Paris, une prestation digne des meilleurs scénarios de films policiers.
Sans bruit ni violence, mais avec une audace certaine, l’homme a raflé des bijoux pour un montant estimé à environ 300 000 euros, le tout en seulement 25 minutes.
Un plan minutieux et une discrétion totale
C’est un agent de sécurité qui, à l’ouverture du magasin le matin de Noël, a découvert la scène : une petite vitrine soigneusement dégondée, signe de l’entrée du cambrioleur.
Pas de fracas, pas de vitre brisée : l’homme savait ce qu’il faisait.
Une fois à l’intérieur, il n’a pas traîné pour rejoindre directement le stand de joaillerie du célèbre joaillier français Mauboussin. Là, il a méthodiquement dévalisé les présentoirs, ne laissant derrière lui que des écrins vides.
Aucun signal d’alarme ne s’est déclenché, et les caméras de surveillance, si elles ont capté l’opération, n’ont encore livré aucun indice déterminant.
Un départ tout aussi discret
Après avoir accompli son forfait, le voleur s’est éclipsé avec la même discrétion qu’il était entré. Au total, il aura passé moins d’une demi-heure dans le grand magasin.
Le parquet de Paris, alerté par l’ampleur du butin, a ouvert une enquête pour “vol avec effraction”. Les experts de la police technique et scientifique se sont rendus sur les lieux pour collecter des indices, à la recherche de traces ADN ou de marques de pas.
L’enquête a été confiée au 2e district de police judiciaire, mais ce jeudi matin, aucune arrestation n’avait encore eu lieu.
Un certain goût de nostalgie
Dans un monde où les cambriolages s’accompagnent souvent de violence et de chaos, ce vol semble tirer son inspiration d’un autre temps : celui des casses savamment orchestrés, où l’élégance rivalisait avec l’audace.
Avec un butin estimé à un demi-million d’euros, l’auteur de ce coup de maître s’est offert une page dans le livre des grands cambriolages parisiens.
Reste à savoir si son oeuvre restera un mystère ou si les enquêteurs parviendront à percer le secret de ce casse à l’ancienne.
Seule certitude : le voleur, lui, a déjà fêté Noël avant l’heure.
et les alarmes ,?