Candidat d'extrême droite en Aveyron, il vit et travaille en Suisse
Présent au second tout des législatives, ce dimanche, il a été parachuté depuis Genève par Éric Ciotti
La liste des candidats de l'extrême droite, principalement du Rassemblement National (RN), ou de ses “alliés” s'allonge chaque jour avec celles et ceux qui ont tenu des propos racistes, antisémites, homophobes, complotistes, inéligibles ou condamnés par le passé.
Selon Libération, la presse a épinglé au moins 70 candidats RN et LR-RN pour leurs déclarations problématiques depuis le début de la campagne, dont 37 sont qualifiés pour le second tour. Mediapart de son côté, recense ceux qui se montrent particulièrement virulents sur les réseaux sociaux.
France 3 Occitanie a mis en lumière un cas pour le moins atypique : Pierre-Antoine Fèvre, candidat des Républicains soutenu par une alliance controversée avec le Rassemblement National arrivé en tête au premier tour des législatives dans la 3e circonscription de l'Aveyron, avec 35% des voix, bien qu'il vive en Suisse depuis des années et travaille comme cadre dans une entreprise pharmaceutique près de Genève.
Un candidat parachuté dans cette circonscription par Éric Ciotti, président controversé des Républicains, afin de renforcer l'union des droites (extrêmes).
Lors d'une brève campagne de trois jours en Aveyron, Pierre-Antoine Fèvre a affirmé sa volonté de s'investir pleinement dans la région s'il est élu, déclarant son attachement aux racines rurales et aux paysans qu'il considère comme les gardiens du patrimoine aveyronnais.
Militant de longue date des Républicains et ancien soutien d'Éric Zemmour à la présidentielle de 2022, il a exprimé son intention de "passer du temps" dans sa circonscription pour dialoguer avec les acteurs locaux, syndicats, agriculteurs, chasseurs et élus.