Au bord du gouffre, la France vacille
Affaiblie, la France inquiète et intrigue la presse mondiale.
Rarement un mot de la langue française n’aura autant résumé l’état d’une nation. Avec un laconique mais percutant “Merde”, le magazine britannique The Economist a planté le décor sur un candélabre du métro parisien.
Une exclamation à la mesure de la crise qui secoue la France depuis la démission de Michel Barnier, victime de la censure parlementaire et d’une suspension historique du budget 2025.
Une première depuis 1958.
Crépuscule politique et incertitude
Pour El País, la France est engagée dans une “dernière ligne droite crépusculaire”. Le quotidien espagnol insiste sur une autorité écornée pour Emmanuel Macron, qui voit s’éloigner le cap final de son mandat.
Le journal argentin Página 12s’interroge : “Ira-t-il jusqu’au bout ?”, une question désormais au cœur des débats politiques et médiatiques.
Outre-Atlantique, The New York Times relie cette tourmente politique à la réouverture tant attendue de Notre-Dame. Ce qui devait être un “moment de gloire” pour le président devient une “résonance ironique” avec les fractures de la République. Le quotidien américain suggère un second “grand débat national”, rappelant que la popularité d’Emmanuel Macron est proche des abysses atteints lors de la crise des gilets jaunes.
Échiquier politique déséquilibré
Du côté des médias allemands, Der Spiegel souligne l’écueil d’une Assemblée divisée en trois blocs d’égale puissance. Une configuration qui rend “ingouvernable” une nation habituée à une majorité stable.
Côté belge, la presse évoque “le chaos politique” (L’Echo), une “grande incertitude” (La Libre Belgique) et un “renversement historique” (Le Soir).
Pour la presse internationale, la démission de Michel Barnier représente aussi un '“anti-record” de longévité. Comme le rappelle le South China Morning Post, il est le cinquième Premier ministre de l’ère Macron.
La tentation de l’extrême droite
La déstabilisation politique française inquiète à l’étranger. Depuis la Russie, la Novaïa Gazeta remarque l’étrange alliance entre l’extrême droite et la gauche sur la motion de censure. Une collaboration ponctuelle qui pourrait préfigurer un basculement idéologique.
En Inde, The Indian Express avertit que “l’agitation française inquiète l’Europe entière”, un signal désobligeant pour l’axe franco-allemand, moteur de l’Union européenne.
Le quotidien italien Il Manifesto va plus loin. Selon lui, Emmanuel Macron, ce “roi seul”, aurait ouvert la voie à Marine Le Pen.
En écho, le Guardian rappelle que l’extrême droite possède désormais la clef de la survie gouvernementale, une véritable ironie pour un président qui se voulait rempart contre les populismes.
Fin de règne à haut risque
Alors que le Sud-Coréen Hankyoreh s’alarme de l’écho que pourrait trouver cette crise au sein des forces européennes d’extrême droite, la France s’enfonce dans l’incertitude. Le jeu des alliances improbables, les affrontements parlementaires et l’usure politique composent un tableau d’une rare gravité.
Comme on peut le constater à travers cette revue de presse, le monde entier observe, fasciné et inquiet, la danse sur le fil d’une France au bord du précipice.
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Déçue et inquiète avec toute cette magouille de tout bord , pour de future élections personne a interet a venir fraper a ma porte , pour du colportage politique , comme il l'on fait, plusieurs fois .